Journal de voyage

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C 'est à Vienne un détachement de soldats Autrichiens immobile dans les rues piétonnes, au pied de la cathédrale St Etienne, lors d'animations de rues, prêts à participer à une mission humanitaire pour le KOSOVO qui interroge le touriste curieux.

Lapins, faisans, biches gambadent librement dans des champs de blé très verts, saluant au passage l'Orient-Express qui, parti la veille de Paris-Est, va de VIENNE à BUDAPEST. Mais un train pour BELGRADE est annoncé à 13h30.

Plus tard à Budapest, c'est une rencontre avec des professeurs de Français, Hongrois,  lors de la visite du Parlement, qui nous rendent compte de leurs discussions de salle de profs : c'est la 2ème fois dans l'histoire où nous faisons un mauvais choix : la 1ère nous avons soutenu, les allemands et aujourd'hui, nous avons choisi l'OTAN qui bombarde nos cousins et frères de Voïvodine, ce qui désespère leurs parents Hongrois (en outre, des villages entiers sont peuplés de Serbes au sud de la HONGRIE). Un guide de touristes juge la situation très grave car, dit-il, il y a une centrale nucléaire yougoslave à la frontière hongroise, et là, tout est possible, bombardement de l'OTAN, sabotage Serbe. Dans tous les cas, nous sommes en 1ère ligne avec toutes les conséquences.
Les touristes américains se sont décommandés pour mai à Vienne et Budapest .
L'ambassade de France est bien gardée par 2 policiers solidement armés, celle de Yougoslavie affiche sur la rue les photographies des destructions des bombardements, sans protection particulière.

Guerre juste dont on ne veut par parler car honteuse.

Les tourterelles européennes, chères aux chasseurs français, vaudraient elles davantage que les enfants Serbes et Kosovars que l'on empêche de dormir 24h sur 24 depuis plus d'un mois ?

Tite-Live:"La guerre est juste pour ceux à qui elle est nécessaire."

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