L'Inde du Rajastan...
terre de contrastes, de diversité et de richesses.
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Le
projet initial
Vous trouverez dans cette page la possibilité d'accéder à des connaissances en cliquant sur les liens; ci-dessous il ne s'agit que de relater mon expérience et le vécu de ce voyage de groupe.
Nous arrivons à Mandawa ville de 20000 hab. célèbre par son fort et ses havelis, maisons décorées datant d'une époque où l'art était protégé par de riches villageois entre le XVII siècle et le début du XXème. On est sur un plateau entre 300 et 500 m d'altitude où règne un peu de fraîcheur. La route de la soie passait par là et l'on retrouve toutes les traces des caravaniers, contrebandiers et commerçants. Aujourd'hui c'est une ville un peu triste envahie par les touristes, français, belges, espagnols, chinois...
On découvre avec plaisir de superbes manoirs avec de multiples peintures murales qui auraient besoin d'être restaurées témoins d'une mythologie hindou très vivace.
Cette
région dite désertique n'en a que l'aspect, du
sable
certes, mais beaucoup d'arbres protégés, car
méthodiquement taillés pour avoir du bois de
chauffage,
des espaces verts cultivés car irrigués, et des
troupeaux
de vaches, de moutons et de chèvres. Les vaches et taureaux
dans
les rues sont les éboueurs d'avenir, il manque cruellement
d'un
service public de nettoyage, les égouts sont à
ciel
ouvert et les ordures s'envolent au gré du vent comme des
odeurs
peu agréables. Un taureau s'est montré agressif,
d'un
coup de corne il a déchiré le pantalon d'un
membre de
notre groupe.
Toutes les divinités de l'hindouisme sont présentes, divinités védiques et divinités brahmaniques...
Notre hôtel Desert N Dunes (wifi gratuit à l'accueil, mais lent)
On est bloqué dans la ville de Fatehpur (90000 hab.)par des embouteillages dus aux pluies de la nuit. on aura une vue authentique de la vie du village au delà de l'artisan fabricant de bracelets.
Le lait des vaches est très précieux pour la fabrication de laitages, de même les enfants très nombreux (3,5 par femme) doivent en profiter.
Tout le monde rêve de devenir Maharadjah, il reste des souvenirs de beaux palais et des histoires savoureuses.
Les routes du désert sont plutôt droites, au coup de klaxon les divers animaux laissent passer les véhicules.
On visite le Fort de Bikaner fort Junagarh construit à la fin du XVIème siècle (1589 à 1594) par le Maharaja Rai Singh, général de l'armée du grand empereur moghol Akbar. Les moucharabiers permettaient aux femmes de voir ce qui se passait dans les cours sans être aperçues par les hommes. Le sati est une pratique qui consistait à la femme de s'immoler pour rejoindre son époux décédé.
A la campagne le chameau reste un moyen de transport économique et non polluant, on lui fait transporter de la paille, pour le populariser un élevage gouvernemental existe à Bikaner. En ville la moto et le Tuk-tuk sont plus rapides, la conduite très sportive; sur la moto on peut être 4 sans casque malgré sa recommandation officielle, j'ai vu un passager transporter une énorme table pliante plaquée contre lui.
Notre hôtel Heritage Resort (wifi gratuit à l'accueil, mais lent)
Nous reprendrons la route du désert et parfois à 70 km/h nous traverserons une région de carrières de calcaire et de grès avec de nombreuses briqueteries où chameaux, tracteurs, camions se côtoient pour le transport des matériaux.
Son fort, également nommé Balagarh, date du XIV° siècle et se trouve au milieu du désert du Thar, entouré de plages de sel rocheux et de dunes de sable. C’était une halte pour les caravanes qui faisaient le commerce du sel, de la soie et des épices. Il appartenait aux Champawats, un clan Rathore.
Nous habitons le Fort transformé en hôtel, le touriste est bien accueilli comme un Maharajah à exploiter.
En dehors du Fort on retrouve toujours le même folklore, animaux en liberté nourris au détritus de la rue et de donateurs divers. Dans la rue on doit porter des signes distinctifs de sa communauté ici un sikh en relation avec les castes pourtant bannies de la constitution.
Notre hôtel Fort Pokharan pas de wifi disponible.
On arrive à la piscine au milieu des fleurs et des pelouses vertes, mais pas d'escalier pour atteindre le bord, une participante regarde ses pieds sans voir qu'au dessus de sa tête il y a des montants tout rouillés d'une vieille tonnelle, elle en heurte un ce qui lui vaudra 4 points de suture à l'hôpital public de Ducchu à 7 km de là.
Un médecin très compétent la prendra en charge, suture et vaccin anti tétanos. A cette occasion on découvrira la vie d'un hôpital de campagne. Les touriste sont bien soignés et gratuitement.
Nous partirons ensuite pour le désert en 4x4 où tout a été prévu pour étonner le touriste et le soumettre à des sensations fortes: descentes abruptes de dunes spécialement aménagées (au bulldozer sans doute).
La maison traditionnelle construite avec la bouse de vache(celle-ci aujourd'hui sert davantage de combustible ou d'engrais), c'est une reconstitution, de même que les fumeurs d'opium, les enfants tous sont des intermittents du spectacle.
Ce désert est très bien irrigué, des points d'eau et un canal,le Rajasthan Canal(ou canal Indira Gandhi 1958), amène l'eau des montagnes(des affluents de l'indus le suttej) et fait reverdir le désert.
Un camp 3 étoiles et un spectacle folklorique. De l'eau, des animaux, chevreuil, paons, brebis, chèvres dans ce désert, pas encore de pétrole, mais les indiens en ont trouvé en mer.
6ème Jour :vendredi 6 mars 2015 Dechhu ---> JAISALMER 155 km 1h30
On traverse un désert toujours surprenant avec ses carrières, ses éoliennes et son camp militaire rempart contre le Pakistan vaincu plusieurs fois (l'armée indienne compterait 10 millions de soldats). Le désert est pourvu en eau, électricité et téléphone. La ville abrite 80000 hab. C'est encore ici la fête des couleurs (ou holi dédiée à Krishna ), il faudra accepter des tâches rouges ou jaunes sur la figure.
L'hôtel (Hôtel Héritage Inn) est à l'image des palais de Maharaja, un camp retranché pour touristes à l'extérieur de la ville.
Les visites commenceront par celle de la ville basse réservée autrefois aux intouchables les castes les plus pauvres, la ville haute était réservée aux riches.
On passe devant Nathamal-ki haveli érigée en 1885 pour le compte d'un ministre, on admire la finesse des sculptures, dentelle de pierre de même pour les loggias, les balcons et les galeries et le Salim Haveli.
On est "pris en otage" chez un marchand de tissus, ce qui se renouvelera plusieurs fois.
La citadelle fut érigée sur la colline de Trikuta en 1155 pour contenir les assauts des sultans de Delhi.
Le temple de jaïn de Parshvanatha et les jaïn portent un linge ou leur main devant leur bouche de façon à ne pas avaler de poussières animées, mais aujourd'hui ils font la fête devant le temple, la sono à fond pour danser.
Le lac de Gadi Sagar est un lac sacré où les hindouistes viennent prier, ils faut louer un espace.
Des recommandations en hindi et en anglais sont affichées pour l'accueil des touristes.
On reprendra la route pour la suite de notre tour du Rajastan en rencontrant un élevage de bovins, le pays a le plus important troupeau du monde.
7ème Jour :samedi 7 mars 2015 JAISALMER ---> Jodhpur 250 km 5h30
Dans le désert on observe les projets de construction, un terrain est délimité par des murs ou des plaques de grès, des tas de pierre sont entreposés. D'importantes carrières de grès rouge sont exploitées avec les moyens les plus modernes.
La citadelle de Jodhpur apparaît imposante, c'est une ville de plus d'un million d'habitants.C'est la ville bleue de par la couleur des maisons.
Le fort de Mehrangarh abrite plusieurs palais, avec un musée dont les collections sont remarquables.
On doit répondre à la pub des épices, celles ci se retrouvent dans la cuisine très colorée, safran,cumin etc... Le marché local est plus attrayant et dépaysant.
Les marchands de fruits sont assis sur leur étal et recomptent les roupies ou euros ou dollars, le boucher rompt avec les mythes, il découpe de la vache nous avoue-t-il tout naturellement. Pour le décor un rond point de vaches. On devait avoir une démonstration de cuisine, celle-ci reste brève et sommaire à notre hôtel Marugarh-Fort, les cuisiniers sont meilleurs en réchauffage de plats confectionnés par des entreprises comme chez nous, on mangera poulets en sauce très épicées, et parfois poisson et mouton.
On prendra la route nord plus courte mais très chaotique, ce qui nous permettra de traverser une région très pittoresque, ainsi on croisera un enterrement à 50 km/h, un corps porté sur une civière en bambou recouverte d'un voile orange, signe qu'il s'agissait d'une femme mariée; le cortège comprenait une majorité d'hommes et se dirigeait vers le lieu de crémation où la famille doit prévoir pour cela 300kg de bois. Il existe aussi des incinérateurs publics.
On nous parlera des gitans(chez nous on dit d'origine indienne) ou des pauvres qui habitent sous des tentes, on verra de tels campements avec des antennes paraboliques TATA (le constructeur d'automobiles et de camions indiens)autour des villes, on en a vu un au bord de notre route de Roissy.
Pushkar (près de 15000 hab.)est un lieu de pèlerinage avec son lac. De nombreux commerces et des dromadaires pour des baptêmes.
On arrivera très vite à notre hôtel Paradise Resort.
Jaipur capitale du Rajastan, près de 3 millions d'habitants. Au petit matin nous admirons le palais des vents ou Hawwa Mahal réalisé en 1799, sa façade de grès rose permettait d'admirer le spectacle de la rue à l'écart des regards indiscrets. Nous ne sommes pas les seuls 5 autres bus arriverons en même temps que nous au fort d'Ambert à 15 km de là.
Des marchands très agressifs nous accueillent, une armada d'éléphants propose de nous transporter sur près de 1,5km jusqu'à l'entrée du Fort et malgré le paiement et le pourboire il faudra donner le pourboire du pourboire. De bons pigeons ces touristes, pendants qu'une nuée de vrais pigeons s'envolent, assez nombreux pour nourrir les pauvres.
Cette résidence des Maharadjah au temps des Moghols, c'est un labyrinthe de murs et de tours constituait une défense contre les envahisseurs.
Une visite de marchand de tapis s'imposait, nous resterons captifs un bon moment, le temps d'achats compulsifs, évidemment il faut faire croire que ces tapis sont fabriqués sur place avec l'aide de plus de 200 familles.
L'atelier pédagogique est parfait, fabrication d'autrefois, aujourd'hui il y a des usines et des machines pour cela.
Le City Palace et son palais de Maharajah est un musée riche de vêtements royaux et d'images de cérémonies.
L'après midi dans le même style on assistera à un atelier pédagogique de peinture, de fabrication de bijoux et il faudra humer les épices d'un marchand.
Nous visiterons l'observatoire de Jai Sing le maharajah astronome bâti de 1728 à 1733, une grande leçon de cosmographie.
Les pierres précieuses constituent pour le pays une industrie très dynamique. Tous les objets techniques sont en usage ici pour tous.
L'accueil est toujours royal pour les touristes et on leur fait expérimenter les rickshaw ou cyclo-pousse; une séance de cinéma cmplètera cette journée très chargée, film dénonçant la corruption des élus, dirty politics.
Des véhicules drôles sur l'autoroute, des restaurant de luxe pour leur architecture et pour leur menu.
On arrive ensuite à Fatehpur Sikri, ville abandonnée, fantaisie architecturale indo-musulman,hindou. Elle fut la capitale impériale de l'Empire moghol de 1571 à 1584.
Un tel site demande beaucoup de personnel y compris des tailleurs de pierres pour des restaurations.
En fin de journée et jusqu'au soleil couchant on visitera le Taj Mahal envahi par de nombreux visteurs touristes et indiens. Camescopes interdits, aussi faudra-t-il changer de format numérique inutilement.
Service de voirie très européen.
On regagnera le bus en voiture électrique, la mode écolo est aussi de mode. Le Taj Mahal est une mosquée funéraire construite parun empereur Moghol frappé par la perte prématurée de son épouse favorite Mumtaz Mahal.
On finit la journée captifs chez un marbrier qui montre un bel atelier pédagogique et ses offres commerciales. On regagne enfin notre hôtel Clarks Shiraz à Agra après un train d'enfer.
On va faire les dernières visites avant le départ, Le Raj Ghat, mémorial du Mahatma Gandhi, est une simple plateforme de marbre noir qui marque l'endroit de sa crémation le 31 janvier 1948.
On apercevra la cathédrale et on visitera le temple Sikh Gurdwara où tous les croyants de toutes les religions peuvent venir prier à condition d'être pieds nus et coiffés d'un foulard, les photos étant interdites, et se restaurer, des cuisines modernes confectionnent plus de 4000 repas par jour.
On fera le tour des principaux bâtiments officiels lieux de pouvoir et ici la voirie est entretenue parfaitement. Ailleurs les ordures dans les rues seraient un manquement de sens civique que l'on peut transformer par l'éducation dira un grand bourgeois..en partie c'est vrai, mais aussi volonté politique peut-être.
On verra la porte de l'Inde l'équivalent de l'arc de triomphe et Rajpath à l'identique des champs élysées. On verra ensuite le temple hindou de Birla Mandir.
Le temple du Bahai à 12 km de la ville en forme de lotus fut achevé en 1986
Jusqu'à l'embarquement on sera accompagné par des indiens très prévenants proposant services et bibelots.
On peut supposer que le mythe de la vache sacrée cèdera la place progressivement à celui du sacré touriste à plumer à tout prix, tant qu'il y aura des pigeons.
Beaucoup de ces commerçants diront avoir appris le français au contact des touristes. On ne peut oublier l'histoire et nos comptoirs français; il existe aussi sûrement des cours de français.
Retour
parfait en Boeing 777 un peu moins moderne qu'à l'aller. Merci à tous
les membres du groupe pour leur agréable compagnie durant les 2000 km
parcourus dans le Radjasthan.
Vous trouverez dans cette page la possibilité d'accéder à des connaissances en cliquant sur les liens; ci-dessous il ne s'agit que de relater mon expérience et le vécu de ce voyage de groupe.
1er jour 1e mars 2015: FRANCE --> Dehli 6572 km.
L'un des 37
Boeing
777-300ER d'Air France nous transportera avec 468 autres
passagers à l'aéroport de New Delhi en 7h de vol
à une altitude moyenne de 30000 pieds(9144m). On pourra suivre le
vol avec tous ses paramètres sur des
écrans individuels sur lequels on reçoit les
images d'une caméra embarquée.
Avant
le départ les hôtesses pulvérisent un
aérosol désinfectant, ce qui est peu rassurant,
on pourrait penser que l'on va vers un pays en danger
sanitaire! La
concentration humaine sur moins de 70 m de long et à peine
30 m de large nous prépare à la surpopulation de
l'Inde (368 hab.au km² contre 98,8 en France). on roulera de
nuit
sur une quinzaine de km (conduite à gauche) pour atteindre
l'hôtel Hilton
(wifi
payant)situé à Gurgaon.
2ème Jour 2 mars 2015 : DELHI --> Mandawa (région du SHEKAWATI) 263 km 7 h.
Un départ vers 9h15 nous permet d'assister à l'agitation de la banlieue dont les habitants regagnent la ville par tous les moyens de locomotion, voitures, tuk-tuk, attelages divers. Il a plu toute la nuit, on a ainsi une idée des rues à la période de la mousson, débordement des égouts bouchés. La traversée de cette zone résidentielle nous fait apercevoir les problèmes sociaux, certains vivent dans des immeubles semblables aux nôtres d'autre vivent à leurs pieds sous des tentes avec leurs vaches et leurs cochons, on nous parlera de l'Inde des pauvres et des riches, de l'Inde de la lumière et de l'Inde de l'ombre et des ténèbres.. Le mythe de la vache sacrée arrange tout le monde, elle nourrit ceux qui s'en occupent dans les rues et qui n'ont ni champ ni étable les autres la tolèrent au nom de la religion ou de la paix sociale!Nous arrivons à Mandawa ville de 20000 hab. célèbre par son fort et ses havelis, maisons décorées datant d'une époque où l'art était protégé par de riches villageois entre le XVII siècle et le début du XXème. On est sur un plateau entre 300 et 500 m d'altitude où règne un peu de fraîcheur. La route de la soie passait par là et l'on retrouve toutes les traces des caravaniers, contrebandiers et commerçants. Aujourd'hui c'est une ville un peu triste envahie par les touristes, français, belges, espagnols, chinois...
On découvre avec plaisir de superbes manoirs avec de multiples peintures murales qui auraient besoin d'être restaurées témoins d'une mythologie hindou très vivace.
Cette
région dite désertique n'en a que l'aspect, du
sable
certes, mais beaucoup d'arbres protégés, car
méthodiquement taillés pour avoir du bois de
chauffage,
des espaces verts cultivés car irrigués, et des
troupeaux
de vaches, de moutons et de chèvres. Les vaches et taureaux
dans
les rues sont les éboueurs d'avenir, il manque cruellement
d'un
service public de nettoyage, les égouts sont à
ciel
ouvert et les ordures s'envolent au gré du vent comme des
odeurs
peu agréables. Un taureau s'est montré agressif,
d'un
coup de corne il a déchiré le pantalon d'un
membre de
notre groupe. Toutes les divinités de l'hindouisme sont présentes, divinités védiques et divinités brahmaniques...
Notre hôtel Desert N Dunes (wifi gratuit à l'accueil, mais lent)
3ème Jour mardi 3 mars 2015 : Mandawa --> BIKANER (650000 hab.) 220 km 6 h
On est bloqué dans la ville de Fatehpur (90000 hab.)par des embouteillages dus aux pluies de la nuit. on aura une vue authentique de la vie du village au delà de l'artisan fabricant de bracelets.
Le lait des vaches est très précieux pour la fabrication de laitages, de même les enfants très nombreux (3,5 par femme) doivent en profiter.
Tout le monde rêve de devenir Maharadjah, il reste des souvenirs de beaux palais et des histoires savoureuses.
Les routes du désert sont plutôt droites, au coup de klaxon les divers animaux laissent passer les véhicules.
On visite le Fort de Bikaner fort Junagarh construit à la fin du XVIème siècle (1589 à 1594) par le Maharaja Rai Singh, général de l'armée du grand empereur moghol Akbar. Les moucharabiers permettaient aux femmes de voir ce qui se passait dans les cours sans être aperçues par les hommes. Le sati est une pratique qui consistait à la femme de s'immoler pour rejoindre son époux décédé.
A la campagne le chameau reste un moyen de transport économique et non polluant, on lui fait transporter de la paille, pour le populariser un élevage gouvernemental existe à Bikaner. En ville la moto et le Tuk-tuk sont plus rapides, la conduite très sportive; sur la moto on peut être 4 sans casque malgré sa recommandation officielle, j'ai vu un passager transporter une énorme table pliante plaquée contre lui.
Notre hôtel Heritage Resort (wifi gratuit à l'accueil, mais lent)
4ème Jour mercredi 4 mars 2015: BIKANER --> Pokharan (20000 hab.) 213 km 4 h
La Commission de l'énergie atomique indienne (Atomic Energy Commission) a fait exploser sa première arme nucléaire souterraine, à 100 mètres de profondeur, nom de code Smiling Buddha, sur ce site le 18 mai 1974.
Nous reprendrons la route du désert et parfois à 70 km/h nous traverserons une région de carrières de calcaire et de grès avec de nombreuses briqueteries où chameaux, tracteurs, camions se côtoient pour le transport des matériaux.
Son fort, également nommé Balagarh, date du XIV° siècle et se trouve au milieu du désert du Thar, entouré de plages de sel rocheux et de dunes de sable. C’était une halte pour les caravanes qui faisaient le commerce du sel, de la soie et des épices. Il appartenait aux Champawats, un clan Rathore.
Nous habitons le Fort transformé en hôtel, le touriste est bien accueilli comme un Maharajah à exploiter.
En dehors du Fort on retrouve toujours le même folklore, animaux en liberté nourris au détritus de la rue et de donateurs divers. Dans la rue on doit porter des signes distinctifs de sa communauté ici un sikh en relation avec les castes pourtant bannies de la constitution.
Notre hôtel Fort Pokharan pas de wifi disponible.
5ème Jour jeudi 5 mars 2015 : Pokaran --> Dechhu (THAR Oasis Village-Gumanpura, Dechu District – Jodhpur) 110 Km 2h
On arrive dans la commune de Dechhu où Thar oasis a aménagé 2 lieux pour touristes, l'un où l'on accueille près de la piscine avant d'embarquer en 4x4 pour le village Gumanpura à 15 km de là planté dans le désert.On arrive à la piscine au milieu des fleurs et des pelouses vertes, mais pas d'escalier pour atteindre le bord, une participante regarde ses pieds sans voir qu'au dessus de sa tête il y a des montants tout rouillés d'une vieille tonnelle, elle en heurte un ce qui lui vaudra 4 points de suture à l'hôpital public de Ducchu à 7 km de là.
Un médecin très compétent la prendra en charge, suture et vaccin anti tétanos. A cette occasion on découvrira la vie d'un hôpital de campagne. Les touriste sont bien soignés et gratuitement.
Nous partirons ensuite pour le désert en 4x4 où tout a été prévu pour étonner le touriste et le soumettre à des sensations fortes: descentes abruptes de dunes spécialement aménagées (au bulldozer sans doute).
La maison traditionnelle construite avec la bouse de vache(celle-ci aujourd'hui sert davantage de combustible ou d'engrais), c'est une reconstitution, de même que les fumeurs d'opium, les enfants tous sont des intermittents du spectacle.
Ce désert est très bien irrigué, des points d'eau et un canal,le Rajasthan Canal(ou canal Indira Gandhi 1958), amène l'eau des montagnes(des affluents de l'indus le suttej) et fait reverdir le désert.
Un camp 3 étoiles et un spectacle folklorique. De l'eau, des animaux, chevreuil, paons, brebis, chèvres dans ce désert, pas encore de pétrole, mais les indiens en ont trouvé en mer.
6ème Jour :vendredi 6 mars 2015 Dechhu ---> JAISALMER 155 km 1h30
On traverse un désert toujours surprenant avec ses carrières, ses éoliennes et son camp militaire rempart contre le Pakistan vaincu plusieurs fois (l'armée indienne compterait 10 millions de soldats). Le désert est pourvu en eau, électricité et téléphone. La ville abrite 80000 hab. C'est encore ici la fête des couleurs (ou holi dédiée à Krishna ), il faudra accepter des tâches rouges ou jaunes sur la figure.
L'hôtel (Hôtel Héritage Inn) est à l'image des palais de Maharaja, un camp retranché pour touristes à l'extérieur de la ville.
Les visites commenceront par celle de la ville basse réservée autrefois aux intouchables les castes les plus pauvres, la ville haute était réservée aux riches.
On passe devant Nathamal-ki haveli érigée en 1885 pour le compte d'un ministre, on admire la finesse des sculptures, dentelle de pierre de même pour les loggias, les balcons et les galeries et le Salim Haveli.
On est "pris en otage" chez un marchand de tissus, ce qui se renouvelera plusieurs fois.
La citadelle fut érigée sur la colline de Trikuta en 1155 pour contenir les assauts des sultans de Delhi.
Le temple de jaïn de Parshvanatha et les jaïn portent un linge ou leur main devant leur bouche de façon à ne pas avaler de poussières animées, mais aujourd'hui ils font la fête devant le temple, la sono à fond pour danser.
Le lac de Gadi Sagar est un lac sacré où les hindouistes viennent prier, ils faut louer un espace.
Des recommandations en hindi et en anglais sont affichées pour l'accueil des touristes.
On reprendra la route pour la suite de notre tour du Rajastan en rencontrant un élevage de bovins, le pays a le plus important troupeau du monde.
7ème Jour :samedi 7 mars 2015 JAISALMER ---> Jodhpur 250 km 5h30
Dans le désert on observe les projets de construction, un terrain est délimité par des murs ou des plaques de grès, des tas de pierre sont entreposés. D'importantes carrières de grès rouge sont exploitées avec les moyens les plus modernes.
La citadelle de Jodhpur apparaît imposante, c'est une ville de plus d'un million d'habitants.C'est la ville bleue de par la couleur des maisons.
Le fort de Mehrangarh abrite plusieurs palais, avec un musée dont les collections sont remarquables.
On doit répondre à la pub des épices, celles ci se retrouvent dans la cuisine très colorée, safran,cumin etc... Le marché local est plus attrayant et dépaysant.
Les marchands de fruits sont assis sur leur étal et recomptent les roupies ou euros ou dollars, le boucher rompt avec les mythes, il découpe de la vache nous avoue-t-il tout naturellement. Pour le décor un rond point de vaches. On devait avoir une démonstration de cuisine, celle-ci reste brève et sommaire à notre hôtel Marugarh-Fort, les cuisiniers sont meilleurs en réchauffage de plats confectionnés par des entreprises comme chez nous, on mangera poulets en sauce très épicées, et parfois poisson et mouton.
8ème Jour dimanche 8 mars 2015 : Jodhpur -199km--> PUSHKAR ---> JAIPUR 295 Km 6h30
On prendra la route nord plus courte mais très chaotique, ce qui nous permettra de traverser une région très pittoresque, ainsi on croisera un enterrement à 50 km/h, un corps porté sur une civière en bambou recouverte d'un voile orange, signe qu'il s'agissait d'une femme mariée; le cortège comprenait une majorité d'hommes et se dirigeait vers le lieu de crémation où la famille doit prévoir pour cela 300kg de bois. Il existe aussi des incinérateurs publics.
On nous parlera des gitans(chez nous on dit d'origine indienne) ou des pauvres qui habitent sous des tentes, on verra de tels campements avec des antennes paraboliques TATA (le constructeur d'automobiles et de camions indiens)autour des villes, on en a vu un au bord de notre route de Roissy.
Pushkar (près de 15000 hab.)est un lieu de pèlerinage avec son lac. De nombreux commerces et des dromadaires pour des baptêmes.
On arrivera très vite à notre hôtel Paradise Resort.
9ème Jour lundi 9 mars 2015 : JAIPUR - 50 km
Jaipur capitale du Rajastan, près de 3 millions d'habitants. Au petit matin nous admirons le palais des vents ou Hawwa Mahal réalisé en 1799, sa façade de grès rose permettait d'admirer le spectacle de la rue à l'écart des regards indiscrets. Nous ne sommes pas les seuls 5 autres bus arriverons en même temps que nous au fort d'Ambert à 15 km de là.
Des marchands très agressifs nous accueillent, une armada d'éléphants propose de nous transporter sur près de 1,5km jusqu'à l'entrée du Fort et malgré le paiement et le pourboire il faudra donner le pourboire du pourboire. De bons pigeons ces touristes, pendants qu'une nuée de vrais pigeons s'envolent, assez nombreux pour nourrir les pauvres.
Cette résidence des Maharadjah au temps des Moghols, c'est un labyrinthe de murs et de tours constituait une défense contre les envahisseurs.
Une visite de marchand de tapis s'imposait, nous resterons captifs un bon moment, le temps d'achats compulsifs, évidemment il faut faire croire que ces tapis sont fabriqués sur place avec l'aide de plus de 200 familles.
L'atelier pédagogique est parfait, fabrication d'autrefois, aujourd'hui il y a des usines et des machines pour cela.
Le City Palace et son palais de Maharajah est un musée riche de vêtements royaux et d'images de cérémonies.
L'après midi dans le même style on assistera à un atelier pédagogique de peinture, de fabrication de bijoux et il faudra humer les épices d'un marchand.
Nous visiterons l'observatoire de Jai Sing le maharajah astronome bâti de 1728 à 1733, une grande leçon de cosmographie.
Les pierres précieuses constituent pour le pays une industrie très dynamique. Tous les objets techniques sont en usage ici pour tous.
L'accueil est toujours royal pour les touristes et on leur fait expérimenter les rickshaw ou cyclo-pousse; une séance de cinéma cmplètera cette journée très chargée, film dénonçant la corruption des élus, dirty politics.
10ème Jour mardi 10 mars 2015 : JAIPUR ---> Fatehpur Sikri ---> Agra 235 km 6h
Durant encore une longue route, on aura l'occasion lors d'un arrêt de voir de près un immense champ de céréales, la fabrication artisanale du pain à l'aspect de crêpe pour les touristes car il existe de magnifiques machines automatiques. Beaucoup de briqueteries pour construire.Des véhicules drôles sur l'autoroute, des restaurant de luxe pour leur architecture et pour leur menu.
On arrive ensuite à Fatehpur Sikri, ville abandonnée, fantaisie architecturale indo-musulman,hindou. Elle fut la capitale impériale de l'Empire moghol de 1571 à 1584.
Un tel site demande beaucoup de personnel y compris des tailleurs de pierres pour des restaurations.
En fin de journée et jusqu'au soleil couchant on visitera le Taj Mahal envahi par de nombreux visteurs touristes et indiens. Camescopes interdits, aussi faudra-t-il changer de format numérique inutilement.
Service de voirie très européen.
On regagnera le bus en voiture électrique, la mode écolo est aussi de mode. Le Taj Mahal est une mosquée funéraire construite parun empereur Moghol frappé par la perte prématurée de son épouse favorite Mumtaz Mahal.
On finit la journée captifs chez un marbrier qui montre un bel atelier pédagogique et ses offres commerciales. On regagne enfin notre hôtel Clarks Shiraz à Agra après un train d'enfer.
11ème Jour mercredi 11 mars 2015 : Agra ---> Delhi 200 km 4h30
Tout le long de l'autoroute on verra dans cette riche plaine des cultures et la récolte des pommes de terre rassemblées en tas puis en sacs, couleur jute ou rouge. Beaucoup de briqueteries et enfin les champs se transformeront en vastes chantiers de constructios à l'approche de Delhi pour ses 10 millions d'habitants.On va faire les dernières visites avant le départ, Le Raj Ghat, mémorial du Mahatma Gandhi, est une simple plateforme de marbre noir qui marque l'endroit de sa crémation le 31 janvier 1948.
On apercevra la cathédrale et on visitera le temple Sikh Gurdwara où tous les croyants de toutes les religions peuvent venir prier à condition d'être pieds nus et coiffés d'un foulard, les photos étant interdites, et se restaurer, des cuisines modernes confectionnent plus de 4000 repas par jour.
On fera le tour des principaux bâtiments officiels lieux de pouvoir et ici la voirie est entretenue parfaitement. Ailleurs les ordures dans les rues seraient un manquement de sens civique que l'on peut transformer par l'éducation dira un grand bourgeois..en partie c'est vrai, mais aussi volonté politique peut-être.
On verra la porte de l'Inde l'équivalent de l'arc de triomphe et Rajpath à l'identique des champs élysées. On verra ensuite le temple hindou de Birla Mandir.
Le temple du Bahai à 12 km de la ville en forme de lotus fut achevé en 1986
Jusqu'à l'embarquement on sera accompagné par des indiens très prévenants proposant services et bibelots.
On peut supposer que le mythe de la vache sacrée cèdera la place progressivement à celui du sacré touriste à plumer à tout prix, tant qu'il y aura des pigeons.
Beaucoup de ces commerçants diront avoir appris le français au contact des touristes. On ne peut oublier l'histoire et nos comptoirs français; il existe aussi sûrement des cours de français.
12e jour 12
mars 2015: Dehli --> France 6572 km
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parfait en Boeing 777 un peu moins moderne qu'à l'aller. Merci à tous
les membres du groupe pour leur agréable compagnie durant les 2000 km
parcourus dans le Radjasthan.
Roger Boudy le 24 mars 2015