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"chevaliers" à Malte et en ordre
du 7 au 14 avril 2006.
6e édition!
Top voyage - Formule1 -
Courtepaille...
"Top Voyage" nous obligera à prendre le Boeing
737- 300, 150
places, d' Air Malta à Toulouse pour un vol
théorique de
1399 km. 
Mais ce n'est pas compter sur les lois du marché, une
surprise
nous attend, après avoir pris le train romantique des
vallées de
Périgueux à Toulouse via Agen.
Coucher à l'hôtel Formule 1 de Blagnac,
dîner
à Courte Paille, transporté par la navette Ibis,
puis le
lendemain matin survol de la Dordogne côté droit
de
l'avion et de la Charente-Maritime côté gauche, ce
n'est
pas la direction de Malte!
La surprise, c'est une escale à Nantes pour remplir l'avion
en
passagers et kérosène pour un vol de
2000 km
à 800 km/h, le top du voyage!
Ce qui fera dire à nos quatorze "chevaliers" que ce voyage
était la bonne formule (Formule 1) tiré
à la
courte paille en accord avec le groupe Accor qui possède
tous
ces établissements (de F1 à Courte Paille en
passant par
Ibis, Mercure etc.)
Le 7 avril à 11
heures décollage:
pour deux heures quinze
de vol à vue, on aperçoit Marseille, le sud de la
Corse,
la Sardaigne, la Sicile et de 10.000 m d'altitude c'est un gros
gâteau posé sur la mer
Méditerranée qui nous
attend en bas, avec ses deux petits satellites de Gozo et Comino.
Des tâches de chantilly sur le gâteau, ce sont les
différents villages, au total 300.000 habitants sans compter
les
nombreux touristes, répartis sur 416 km², les
rebords du gâteau épais, ce sont des
falaises abruptes.
L'île de Malte est une base avancée de l' Europe
en
Méditerranée, les Chevaliers
de l'Ordre de Malte en avait
fait le fer de lance du Catholicisme, ce qu'elle est toujours
d'ailleurs!
On pourrait dire aux pilotes de remettre les gaz car on a tout vu, mais
nous ne regretterons pas l'atterrissage.
Samedi 8 avril : visite de
l'île de Gozo.
On atteint l'embarcadère de Cirkewwa
où le beau temps a attiré de nombreux touristes y
compris de
jeunes sud
coréens qui admirent mon caméscope Samsung.
Beaucoup de maltais aussi qui possèdent sur cette
île une résidence secondaire ; les anglais avaient
là leurs maisons de vacances revendues aujourd'hui
à des
canadiens ou australiens.
Le chapeau
de GOZO (divertissement)
Un ferry (avec 2 autres) immense, flambant neuf fait la liaison, il
atteint l'île en vingt minutes ouvre son pont avant, pour
débarquer passagers et voitures celui-ci
transformé en un
très haut chapeau,
ce qui nous entraîne à chanter
le chapeau de zozo non de Gozo.
Mgan Harbour nous accueille avec ses forts et ses églises.
Une projection audiovisuelle attend les touristes à Xenkija,
Gozo héritage "qui présente
l'épopée
historique et les légendes de l'île" un
musée d'art
populaire dissimulé dans des grottes.
Au passage on jette un coup d'oeil sur le temple
mégalithique de Xaghra.
Au pas de course vers midi on explore les rues moyenâgeuses
de la
citadelle de Victoria en parcourant le chemin de ronde d'où
l'on
a une vue aérienne de l'île.
Une retraitée sans doute, au coin d'une rue non
loin de
chez elle, nous interpelle en maltais (une langue qui chante comme
l'italien avec quelques phonèmes tirés de
l'arabe), pour
nous montrer la fabrication de la dentelle, une production manuelle
pour palier à l'érosion de son pouvoir d'achat!
Déjeuner à Xlendi (prononcer Chlindi)
où nous
découvrirons la cuisine maltaise, un mélange
turco-italo-british en relation avec l'histoire de ce pays.
On touchera l'eau de la Méditerranée
dans la baie
toute
proche, que de jeunes enfants essaient de combler avec de gros galets.
L'exploration de Gozo s'achèvera sur un "azur windows" la
fenêtre d'azur dans la baie de Dwejra, une excavation
naturelle
dans les falaises que l'on ne peut que contempler avec toutes les
variations de bleu dans l'écume des vagues... Le hasard fait
bien les choses même pour les ouvertures...
Vers seize heures la guide veut rentrer chez elle, le soleil se couche
plutôt à l'est, nous retrouverons notre Bayview
hôtel sur The Strand de Gzira où les hommes de
services
asiatiques m'accueillent avec un grand sourire et me feront la
conversation, car ma barbe symbolise pour eux la sagesse... les
visiteurs méritent leur repos car ils ont mal aux jambes!
Dimanche 9 avril 2006 Valetta ( La Valette du nom d'un
valeureux chevalier d'origine française), la capitale:
On prendra le bus 62 devant l'hôtel pour 50 centimes de pound
ou
L.M.(équivalent à x 2,5 €) pour
s'arrêter
à la porte de la citadelle place des Tritons point de
départ et d'arrivée de tous les bus de
l'île.
Bus modernes ou pièces de musée datant de
l'époque
anglaise, les chauffeurs sont de bons mécanos, le bus
démarre parfois grâce à un tournevis.
Pour obtenir
un arrêt on tire sur une ficelle reliée
à une
sonnette mécanique ou électrique ou alors on
presse un
bouton bricolé de sonnette d'entrée de maison.
Les chauffeurs maltais sont des croyants en la mécanique,
mais
aussi au Dieu des catholiques, les postes de conduite sont
décorés d'images pieuses du Christ et de la
vierge
entourés de slogans prônant la foi "make Christ
the centre of your life".
On traverse la rue principale "Republic street" pour atteindre le Fort
Saint Elme du nom des patrons des marins. C'est le siège de
l'Académie de police, où se tient tous les
dimanches pour
les touristes, la grande parade une reconstitution historique du
passage en revue des troupes. On verra les artilleurs faire fonctionner
les canons d'époque, de même les fantassins tirent
avec
leurs fusils, c'est réussi le tout en musique et avec une
grande
odeur de poudre.
A noter qu'il s'agit d'une inspection de routine du fort par le Grand
Bailiff (conseiller municipal ) de l'ordre des chevaliers de St
Jean responsable des affaires militaires. Pendant la reconstitution la
garnison est vêtue de ses plus beaux uniformes et démontre
au Grand Bailiff ses prouesses militaires.
Fort Saint Elme a été pris par les turcs en 1565
après un siège de trente-six jours, tous les
défenseurs furent abattus, les turcs perdirent 8000 hommes.
Midi et après-midi du dimanche:
À midi on prend une fois de plus un bus jaune pour aller au
petit port de Marsaxlokk, nous dégusterons des poissons,
dorade
royale élevée en pleine mer, on voit de tels
élevages dans la baie St Paul.
On déjeune au milieu de familles maltaises, venues
là
pour fêter des anniversaires, pour un menu de 5,5 pounds ou
L.M.,
vin compris, blanc ou rouge, le vin est compris dans les menus, l'eau
payante car elle est désalée, le patron nous
l'offrira
compte tenu de notre nombre.
Lundi 10 avril 2006 visite guidée de la Valette.
La guide s'appelle Joséphine, une trace sans doute de la
conquête napoléonienne.
Aujourd'hui l'intégrisme religieux catholique a
triomphé
et transparaît dans les diverses manifestations et dans la
vie
quotidienne, en particulier nous l'avons vu dans les postes de pilotage
des bus, mais aussi dans la rue avec les noms des maisons par exemple.
Le palais du Parlement retrace l'historique du pouvoir maltais, dans la
salle des présidents sont exposés les portraits
des
derniers chefs d'état élus par les cinquante
parlementaires.
La cathédrale Saint Jean accueille un flot de touristes
ébahis par ce chef-d'oeuvre de l'art baroque. Dans
l'oratoire
des tableaux de Caravage sont étonnants, comme les
pièces
du musée.
Les façades des maisons et du palais arrêtent le
visiteur
par leur élégance ; on admire le palais des
grands
maîtres, les auberges de Castille, d'Italie, d' Aragon,
aujourd'hui occupées par des ministères, en se
rappelant
leurs fonctions d'accueil au XVIe siècle des chevaliers des
diverses nationalités ; pour certaines elle furent
restructurées au XVIIIe siècle dans le style
baroque.
La Valette est une ville d'architecture et d'histoire.
Les jardins d'Upper Barraka offrent un panorama aérien sur
le
grand port et les trois cités. Nous aurons droit
à la
traditionnelle canonnade de midi avec des artilleurs
d'époque.
Repas de midi dans une Kantina, restaurant populaire situé
dans une cave près du Parlement.
Jardin botanique l'après-midi.
Il vaut vraiment le détour.
Le maltais est un bon commerçant, il attend le touriste avec
un
grand professionnalisme, très british, il accepte l'euro,
rend
la monnaie en pounds ou en euros, double caisse en attendant 2008.
Il veut que le touriste soit content de son séjour et fasse
de la publicité pour ce paradis du tourisme.
Mardi 11 avril 2006, San
Anton-Rabat-Mdina-Ta'qali-Mosta-Naxxar.
On s'arrête dans les jardins de San Anton où le
drapeau de
la présidence flotte sur le palais à
côté de
celui de Malte (celui de l'Europe est absent) sur le palais
résidence d'état. C'est l'ancien lieu de
séjour
des rois d'Angleterre derniers protecteurs des maltais.
On découvre les églises de Ste Agatha's et Saint
Paul
avec leurs catacombes, au musée St Paul on apprendra que le
Dr
Paolo Nani, décédé en 1905
était aussi un
compositeur de talent... etc..et toutes les futilités de
guide...
Des classes de découverte observent tout l'ensemble
architectural, de la maternelle au lycée, ils portent tous
un
uniforme et les écoles ne sont pas mixtes, un
élève interviewé en anglais me demande
de parler
maltais, un futur nationaliste sans doute.
On mangera à Mdina dans un restaurant situé dans les rues
médiévales en compagnie de 500 autres touristes,
le vin
est encore gratuit, mais l'eau payante, car elle provient toujours du
dessalement de l'eau de mer. Nous ferons la promenade
obligée au pas de charge sur les remparts afin de
profiter
d'une vue aérienne sur l'île.
On se dirige ensuite vers le village artisanal de Ta'Qali
installé dans les baraquement (Draft village) d'une ancienne
base militaire anglo américaine, l'indépendance
date de
1964, la République catholique de 1974, le dernier
protecteur
anglais est parti en 1999, les maltais sont européens depuis
2004, ils adopteront l'euro en 2008.
Souffleurs de verre, bijoux en filigranes, potiers sont les principales
curiosités de ce camp retranché à
touristes.
On termine la journée par la visite de la
cathédrale de
Mosta impressionnante par son dôme gigantesque, le
troisième du monde par sa taille après Rome et
celui de
Ste Sophie à Istanbul.
Durant la 2e guerre mondiale une bombe a transpercé ce
dôme, sans exploser, tombant au milieu de 300 personnes
venues se
réfugier dans ce lieu saint... un vrai miracle!
Beaucoup de touristes viennent voir la copie de la bombe et les chars
exposés pour le défilé des
fêtes de
Pâques, beaucoup de processions ont lieu dans tout le pays,
ressemblant à celles de Séville en Espagne. Il y
a encore
beaucoup de monde, il fait 30°C à l'ombre.
Mercredi 12 avril et jeudi 13 avril 2006:
Journées libres pour les quatorze chevaliers qui vont faire
une
découverte personnalisée, par petits groupes de
l'île mais finiront par se rencontrer, car sur une
île on
ne peut que tourner en rond , même si ici c'est à
droite
que l'on tourne le plus souvent... autour des ronds points en
particulier, car on roule à gauche comme chez les anglais.
Mercredi 12 avril 2006
Départ en bus jaune pour la grotte bleue
curiosité de
l'érosion éolienne et marine des falaises de
Malte. On
admire au large une sorte de fort boyard, l'île de Filfa non
visitable car truffée de bombes non
éclatées lors
des manoeuvres de l'armée britannique.
Visite des temples de Hagard Quim et Mnajdra.
Ces vestiges de temples datent de 3000 ans avant J.C., sous un ciel
bleu, tâcheté de cumulus et en bordure d'une mer
azur, ont
une une fière allure. Ils présentent un
agencement de
pierres calcaires, blanches, grises ou jaunes, la
globigérine,
qui laisse libre cours à l'imagination. Ce sont toujours des
formes esthétiques qui apparaîssent et les images
perçues dépassent en intensité
imaginative, les
indications des archéologues.
Le restaurant maltais, à proximité, offre un
cadre
agréable au milieu des agaves, cactus, figuiers, vignes et
fleurs diverses.
Des jardins entourés de pierres sèches rappellent
ceux
que l'on peut voir au Maghreb avec leur culture de fèves,
pommes
de terres, oignons, un savant réseau d'alimentation en eau
permet un arrosage indispensable.
La terre tremble régulièrement à Malte, sur les
temples sont installés des détecteur de séisme.
Les plats toujours aussi variés reflètent une
cuisine
maltaise empreinte des restes turcs, italiens, anglais,
français... on se laissera tenter par un plat de spaghetti,
orné de pois chiche, le tout parfumé d'une sauce
au
lapin, on ne trouvera aucune trace de viande de lapin.. à
moins
que ce ne voit le joli chat de la maison qui ait mangé le
lapin
!
Jeudi 13 avril 2006: St Paul'Bay et St Julian's - Sliema:
Encore un bus jaune jusqu'à St Paul's Bay, route
déjà empruntée lors de notre
périple à Gozo, c'est l'occasion de faire une
grande marche à pieds en bordure de mer.
Voiliers et barques minuscules multicolores se cotoient, permettent
à tous les résidents d'aller à la
pêche.
L'eau est si claire qu'ele fait la joie des plongeurs qui
s'entraînent dans les centres de plongée soumarine
(Dive centre).
En conlusion:
séjour bleu , chaud et ensoleillé dans un pays
qui compte beaucoup de fidèles catholiques, les guerres de
religions étant achevées, il fait bon y vivre,
mais tout cela laisse beaucoup de traces... archéologiques
et historiques.
Le touriste est la principale richesse du pays, on peut penser que
Malte est peut être en avance d'un siècle, le taux
de chômage affirme la guide est de 5,5 %, ne devrait-il pas y
avoir désormais que 2 statuts sociaux possibles?
écolier ou touriste, les uns et les autres se partageant
à tour de rôle les services essentiels pour que la
société fonctionne?
Ce genre de réflexion pourtant humoristique n'a pas
été appréciée par la
guide... à moins que ce ne soit que des
difficultés de compréhension de la langue
française.
Mon bon souvenir.
R.B. le
24-04-2006
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80 photos et 1h de film
ou 90000 images!
