Mexique,
pays aux multiples différences*...
*la
différence serait une opération
mathématique qui
donnerait un écart positif ou négatif entre 2
grandeurs,
un tel concept semble approprié pour montrer que des
populations
vivent dans des conditions matérielles très
diverses:
positif ou négatif, pour qui? et pourquoi?
"J'ai
assez vécu pour voir que différence engendre
haine" disait Stendhal
Le programme de l'agence
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Jour
0 :Coulounieix - Mérignac ---> 150 km
Bordeaux- Roissy ---> 513 km - Roissy-
MEXICO vendredi 13 avril 2007 ---> 9166 km
A bord de l'un des 15
magnifiques Boeing 747 400 d'Air France, avec plus de 400 autres
personnes nous réalisons les rêves
américains de
nos ancêtres conquérants, Jacques Cartier lorsque
nous
passons à la verticale du Québec, Lafayette
à la
verticale de la Louisiane et de la Nouvelle Orléans,
Napoléon III pour le Mexique.
Atterrissage à Mexico de nuit, nous rajeunissons de 7 h.
grâce au décalage horaire dû
à un vol vers
l'ouest de 9166 km à plus de 800 km/h.
Cliquez
sur les photos (154 au total) pour
les agrandir
Jour 1 :MEXICO - XOCHIMILCO - MEXICO.
altitude 2200 m. samedi 14 avril ---> 50 km
A la
sortie de l'hôtel
Lepanto
peuplé de touristes dont de nombreux français,
Mirta la
guide mexicaine va prendre en main notre groupe de 32
français
à 80% formé de retraités qui vont
réaliser
l'exploit de se lever tous les matins à 6 h. au moins en
faisant
300 km en bus par jour en visitant 3 ou 4 curiosités
mexicaines!

Les rues sont très larges, les camions imposants, des
coccinelles
vertes et blanches sont les taxis de la ville, elles sont
sorties jusqu'en 2003 de l'usine Wolkswagen de Puebla.
La visite du fameux Musée
d’Anthropologie permet d'avoir un
résumé vivant
sur les différentes civilisations qui ont marqué
l’histoire
du pays.

On apprendra que les Olmèques mère
des
civilisations méso-américaines occupaient le
terrain de
1500 à 600 av. J.C., les Mayas 200 av. J.C. à
1450, les
Aztèques de 900 à 1521. On écoutera
avec
attention tous les rêves des archéologues

En repartant on
admirera les hommes volants ou "voladores"
danse préhispanique pour la
régénération du soleil.
Un déjeuner
à bord de barques colorées
sur les canaux de XOCHIMILCO, spécial
touristes, nous montrera que nous sommes une richesse pour ce pays de
par l'affluence des marchands.
Au centre de Mexico
le Zocalo est
un lieu de passage obligé où l'on trouve beaucoup
de
marchands mais aussi c'est là que sont affichées
toutes
les revendications politiques et sociales, on y passera très
vite, c'est mal vu de voir les guides avec leur groupe en stationnement!
Dans le Palais National on admirera les fresques de
Diégo
Ribera qui retracent toute l'histoire du Mexique y compris
l'exécution en 1867 de l'empereur Maximilien de Habsbourg
envoyé par Napoléon III pour
récupérer la
dette du Mexique de l'époque envers la France.
La cathédrale est une véritable copie de
cathédrale espagnole presque construite sur les ruines du
Templo
Mayor, un terrain mouvant.

Promenade sur la
place Garibaldi ou nous serons entourés par les mariachis
tout en dégustant la téquila.
On peut louer un orchestre pour tout évènement, une
famille amène un de ses membres handicapé sur un fauteuil
roulant.

Cliquez ici pour
la musique
Jour 2 :MEXICO - TEOTIHUACAN -
PUEBLA, altitude 2200 m. Dimanche15 avril ---> 150 km
Départ
vers 8 h. pour Puebla.
L'arrêt
sur la
place des Trois Cultures sera bref, elle
représente les trois
époques qui ont marqué MEXICO et sa
région : aztèque, coloniale
et moderne; nous resterons dans le bus (en proposant 1 mn de silence)
pour écouter la guide, c'est mal vu en ce moment d'y
promener les touristes car personne n'oublie le massacre de milliers d'étudiants
en 1968 avant le début des jeux olympiques.

Le long quartier libre,
laissé sur le lieu de
pèlerinage de la basilique
Notre-Dame
de Guadalupe, est plus "politiquement correct"! C'est le lieu
de pèlerinage le plus
vénéré du Mexique ici tout le mexique
est représenté, des plus pauvres aux plus riches
qui peuvent même réserver leur urne de
crémation, les autres à crédit. Les
plus grands pêcheurs arrivent à genoux (leur femme
marche à leur côté), une bourse aux
pardons est ouverte, on fait la queue à l'entrée.

TEOTIHUACAN:
début de la visite avant le déjeuner; antique
cité
qui atteint son apogée au VII siècle avec 200000
hab.
aujourd'hui presque autant de visiteurs coincés entre la
Pyramide du Soleil et celle de la Lune par une multitude de marchands
ambulants dont le tourisme est un moyen de subsistance.
Les archéologues confirment tous, que des sacrifices humains
étaient régulièrement
organisés, ce qui
témoigne d'une civilisation barbare et
fanatisée par
la religion.

On apprendra qu'une
sorte d'agave le
maguey,
donne
par fermentation le
pulque (aguamiel),
"
l'eau de miel" de couleur blanchâtre,
il a un
goût douceâtre. La fabrication de la Téquila
est plus complexe car elle nécessite une distillation.

Autre ressource de l'agave, il
fournit des aiguilles et du papier à l'identique du papyrus.
Le temple
de Quetzalcoatl
concrétisera notre visite du musée
anthropologique de Mexico
Nous arrivons en fin de
journée à Puebla, de nouveau en altitude l'HOTEL
COLONIAL mérite
bien son nom, car il offre un cadre qui fait rêver
à une
époque où certains se croyaient tout permis.
Jour 3:PUEBLA - OAXACA,
altitude 1540 m. Mardi 17 avril --->283 km Lundi 16
avril
Puebla est
une ville de
2 millions
d'habitants très vivante et riche économiquement
l'usine Wolkswagen emploie 300000 ouvriers.

Visite de la vieille ville
coloniale nichée au creux d’une vallée
fertile
entourée de montagnes, la plupart volcaniques comme le Popocatepetl (5452 m) et
célèbre grâce à ses
60 églises et surtout à la fabrication et
l’exploitation de carreaux de faïence multicolores
qui ornent les façades des maisons.

Visite de
l’église de Santo Domingo datant de 1611
à la façade
très particulière.
Déjeuner en musique avec un orchestre typique au
restaurant Villa Rosa.
Notre bus se dirige alors vers OAXACA (1545 m),
charmante ville
située dans une vallée dominée par la
végétation
subtropicale et entourée des hauts sommets de la Sierra
Madre méridionale.
A la sortie de la ville le bus passe très vite devant un
monument qui témoigne d'une bataille mémorable de
l'armée mexicaine qui mit en déroute le
corps
expéditionnaire français le 5 mai 1862 (jour de
fête nationale depuis) mais capitula une
année plus
tard, ouvrant la voie au court règne de Maximilien 1e,
fusillé en 1867.
On traverse une zone protégée "la
réserve de la
biosphère de Tehuacan-Cuicatlan" dans laquelle les cactus
apparaissent comme des espèces à ne pas toucher,
les
touristes les photographient abondamment par cars entiers

Visite de son centre
historique
avec le Zocalo, la cathédrale et
l’église Santo
Domingo avec sa magnifique façade baroque.
Visite de
son marché indien, un
des plus vivants du pays, qui offre un spectacle très
coloré.
Des restes des émeutes
récentes
apparaissent sur les murs, graffitis effacés, policiers tous
les
50 m avec des barrières anti-émeutes repliées, les
souvenirs sont
là il suffit de les évoquer avec la
population qui
fait une halte obligée, à cause
d'une chaleur
caniculaire, sur les nombreux bancs en acier forgé; le calme est-il revenu aujourd'hui à OAXACA? une
jeune
médecin interrogée, me parle de la révolte et me confirme qu'il y a eu de nombreux blessés
et
morts, "ce sont les pauvres qui se sont révoltés,
on a
voulu tuer leurs idées, on les a assassinés!" me
dit-elle
avec colère.

Les sauterelles grillées sont une
spécialité
culinaire, ainsi que la sauce au chocolat, l'eau pour la consommation
courante est livrée par
camions et bouteilles, de même que le gaz, les circuits de
distributions apparaîssent rares
Dîner et logement. HACIENDA LA NORIA
Jour 4 :OAXACA - MONTE ALBAN -
TEHUANTEPEC. Mardi 17 avril ---> 253 km
Le bus avec
plus de 10 autres
prend une route étroite pour escalader les collines dominant
Oaxaca afin d'atteindre le site archéologique de Monte Alban
(Le
peuple des nuages). On traverse une zone en construction
réservée au moins pauvres des plus pauvres... on
les
appelle les "parachutistes", ils semblent tomber des nues, ce sont des
indiens qui s'installent sans autorisation d'urbanisme, qu'ils finiront
par obtenir au prix fort, ils construisent en bois et tôle
ondulée, le courant électrique finit par arriver
et luxe
absolu, le réservoir d'eau potable sur le toit.

Visite du site
archéologique de MONTE ALBAN,
considéré
comme l’un des plus impressionnants du Mexique.
Classé patrimoine mondial par l’U.N.E.S.C.O.,
MONTE
ALBAN présente en un seul lieu des vestiges aux influences
olmèques, zapotèques, mayas, mixtèques
et classiques.

Le chant des cigales, le défilé des
élèves des classes promenades, les
rêves des
archéologues, les très nombreux touristes et les innombrables
marchands donneront à cette visite une ambiance de grande
kermesse!
L'Hacienda de San Augustin nous accueillera pour le
déjeuner, le
patron profite de la saison sèche pour approfondir son puits
dans lequel l'eau se trouve déjà à 25
m.

Arrêt
au village de SANTA MARIA DEL TULE pour admirer son
célèbre arbre, énorme
cyprès dont on estime l’âge à
plus de
2 000 ans.
Un petit garçon à la solde de l'office du
tourisme (ou
d'un adulte) décrit en français les formes
évoquées par les excroissances de l'arbre, il
récite sa leçon comme un perroquet! Un remouleur
ambulant
promène son atelier sur le porte bagage de sa
bicyclette,
dans la campagne un attelage de boeufs sert au labour, mais dans
d'autres champs on observera des engins mécanisés
dernier
cri.

Visite du site archéologique de MITLA, jadis
centre de culte des morts des Zapotèques et
Mixtèques.
Traversée de la Sierra Madre
del Sur où l'on peut admirer les champs d'agaves,
végétaux protégés par
Corona fabricant de
bières et de Mezcal puis arrivée à
TEHUANTEPEC,
autrefois
grande cité zapotèque
grâce à
son emplacement
stratégique, à l’endroit le plus
étroit
entre le Pacifique et l’Atlantique.
Dîner et
logement. HOTEL
TEHUANTEPEC CALLI , véritable camp
retranché pour touristes et hommes d'affaires.
Jour 5 :TEHUANTEPEC - SAN
CRISTOBAL DE LAS CASAS. altitude 2858 m . mercredi 18 avril.
--->
362 km
On se
dirige vers la capitale du Chiapas, Tuxla Gutiérrez 300000
hab. On déjeunera à Chiapa de Corzo aux
"Jardines de Chiapa" avec des spécialités
chiapanèques,
au son des marimbas.
Promenade
en barque ultra rapides à travers les 25 km du
cañon
du
Sumidero, des à-pics de plus de 1000 m enserrent le rio
Grijalva; sur ses rives notre étonnement se portera sur les
crocodiles(une colonie de plus de 200 individus), attendant les
touristes sur les rochers ou les bancs de sable.Les vautours planent en
attendant l'animal malade; des singes voltigent sur les arbres de la
forêt tropicale, pellicans et hérons ornent notre
itinéraire. Des cascades ont formé de
surprenantes concrétions en forme de sapins ou
d'hypocampe.
Nous
arrivons à SAN CRISTOBAL DE LAS CASAS (2858 m), plus de
100000 hab. fief des indiens résistants : avec ses
maisons basses aux toits de tuiles rouges et ses nombreuses
églises, cette ville est considérée
comme la colonie espagnole la plus ancienne de
l’état du Chiapas.

Les indiennes, en costume traditionnel, sont là à la porte de
l'hôtel pour fabriquer des souvenirs personnalisés
à la demande du touriste roi (stylo à bille avec
le prénom tressé).
La rébellion zapatiste (Emiliano Zapata 1879-1919) et celle
de 1994 avec le sous commandant Marcos qui paralysa la
région en prenant une caserne pendant les
fêtes de fin d'année fait partie du folklore, il a
depuis déposé les armes et des cartes postales
sont à son effigie, il est allé animer la
dernière campagne présidentielle
jusqu'à Mexico en prônant l'abstension.
Le folklore indien est là, il attire les touristes, une
noria de plus de 20 bus par jour au moins!
Un remède contre la pauvreté, c'est de vendre
quelque chose, tous deviennent alors marchands ambulants, c'est plus
lucratif que de cultiver les terres qui restent en jachère.
HOTEL MANSION DEL V
ALLE
Jour 6:SAN
CRISTOBAL DE LAS CASAS. jeudi 19 avril
Visite du centre historique de la ville : le Zocalo, la
cathédrale, la superbe église Santo Domingo.

Le
marché indien est l'un des plus colorés du
Mexique. C’est
ici en effet que se réunissent chaque jour des indiens des
villages environnants et que l’on trouve
des
représentants des deux ethnies mayas qui portent leurs
costumes
traditionnels.

On va visiter des villages indiens, l'un ouvert aux touristes
photographes Zinacantan, l'autre très intégriste SAN JUAN
CHAMULA,
photos interdites
dans sa petite
église dans laquelle les rites catholiques
sont intimement liés à la mythologie maya.
L'un de ces extrémiste m'aborde en me disant qu'il parlait
un dialecte, je lui réponds que moi aussi, l'Occitan, il me
demande une démonstration... nous échangeons
chacun dans notre dialecte, une belle incompréhension!
Les interdits sont savamment imposés par l'office du
tourisme et les guides; en cas d'infraction on vous promet une
bastonnade!

La police veille à la tranquillité du touriste.
La tortilla, galette à la farine de maïs blanc
reste un aliment de base avec le poulet.
Des enfants perdus, handicapés certainement, dans les rues
malgré une obligation scolaire théorique mendient
gentiment.

Nous passons notre 2e nuit à San Cristobal rêvant
en indien.
Jour
7 : SAN CRISTOBAL DE LAS CASAS -
PALENQUE. vendredi 20 avril. ---> 190 km
La route vers PALENQUE va nous faire découvrir une
région du Chiapa très isolée au milieu
d'une forêt tropicale de montagne. Le Chiapa est une
région riche en mines, et en cultures, y compris du
café et des bananes. La maison typique est couverte en
tôle ondulée, la fumée de la cuisine
sort par l'espace triangulaire de la toiture, les techniques modernes
sont cependant utilisées, pompes, tuyaux en plastique, 4x4
pour les déplacements, téléphone
celulaire...etc...
Pour le repos et dormir le hamac apparaît comme le couchage
le plus fonctionnel... ici il fait très chaud.

Des postes de contrôle militaire quadrillent la
région à la recherche d'immigrés
clandestins, de trafiquants de drogues ou de futurs
révoltés indépendantistes.

Arrêt
aux impressionnantes cascades Agua Azul au confluent des fleuves
Bascán et Tulijá, noyées dans
une épaisse forêt tropicale.La
banane est le fruit qui pousse ici abondamment; les enfants au sortir
de l'école vous en vendent, il y a 2 services en continu
à l'école (matin, après midi), une petite fille me
montre son uniforme pour bien montrer qu'elle va à
l'école, un garçon me dit ne jamais y aller.

On se baigne tout
habillé dans l'eau bleue, une affaire de religion sans doute.
Déjeuner
de poisson grillé sous une Palapa.
On arrive à PALENQUE encore dans un camp
retranché pour touristes entouré de murs et bien gardé.
HOTEL
NUTUTUN
Jour
8 :PALENQUE - CAMPECHE. samedi 21 avril. ---> 365 km
Visite du site
archéologique
de PALENQUE, grand site Maya construit entre 600 et 800
après J.-C au pied d’une chaîne
de
collines de basse altitude, dans la forêt
tropicale.

La visite
vous
transporte de la
Pyramide des Inscriptions, où se trouve la tombe du roi
Pakal,
au Palais qui a conservé de nombreuses frises témoignant
de la vie de la cité au temps de sa splendeur.
A la limite de la forêt, on découvre le temple du
Soleil, le
temple de la Croix, vestiges dégagés de cette
forêt “mangeuse de
pierre “ qui a englouti le vaste territoire
autrefois occupé par cette immense
cité.
On apprendra que les Mayas utilisaient la base 20 pour compter,
disposaient d'un système d'écriture pour
s'exprimer et d'un calendrier pour se repérer dans le temps.
Déjeuner au restaurant los Léones.On pousuit
notre route pour CAMPECHE en traversant
l’état du Tabasco.

On fait une halte
dans un bar
routier qui ne dispose pas de la climatisation, ici le perroquet est en
cage, pourtant il y en a encore en liberté dans la forêt
voisine! Nous regagnons notre hôtel au bord du golfe du Mexique
à la nuit tombante.
HOTEL
OCEAN VIEW
Jour
9 : CAMPECHE - MERIDA, altitude 915 m. dimanche 22 avril. --->178 km
De bon matin nous quittons notre
hôtel à l'Internet gratuit pour faire une visite de UXMAL
à mi-chemin de Mérida; c'est un
magnifique
témoignage de l’architecture maya : le grand
Quadrilatère des Nonnes, le palais du Gouverneur, la
pyramide des
Tortues, le temple du Devin.

Le site est colonisé par les iguanes. Les bâtisseurs signaient leur oeuvre avec leur main.

Déjeuner de spécialités yucatèques, en particulier le poulet sous la cendre.

On arrive assez tôt à MERIDA, la “ville blanche” pour
visiter son centre historique : la Plaza
Mayor, la cathédrale considérée comme
le plus
grand édifice religieux de la presqu’île
du Yucatan,
la Casa
Montejo, magnifique construction de l’époque
coloniale. Aujourd'hui, c'est un dimanche de fête, on danse sur la grand place.

Dîner et logement.
HOTEL
MISSION MERIDA
Jour
10 : MERIDA - CHICHEN ITZA - CANCUN. lundi 23 avril. ---> 315 km
Visite de CHICHEN
ITZA à mi-chemin vers Cancun, l’un
des plus grands sites archéologiques du Mexique
où parmi
d’autres monuments de l’architecture maya se trouve le Chac Mol,
personnage
de pierre qui veille sur le temple des guerriers.

Cette pyramide est un condensé de symboles cosmologiques: 9
terrasses pour les 9 mondes célestes, 4 façades pour les
4 points cardinaux, 365 marches pour les jours de l'année
solaire.
Plus loin, le mur sculpté de crânes évoque les
sacrifices humains pratiqués ici des années 700 à
900.

Déjeuner
avec
danses folkloriques yucatèques à la casa del mayab à Piste.

Dîner et logement à l'HOTEL
OASIS CANCUN un des fleurons de l'industrie hôtelière mexicaine.
Jour
11 :CANCUN ET RETOUR. mardi 24 avril. ---> 1298 km par avion
Chaque
année cette cité hôtelière accueille sur 23
km, 3 millions de touristes, véritable La Mecque du tourisme de
masse. Dès votre arrivée vous recevez un bracelet qui
vous donne tous les droits... boire aux bar, manger dans les
restaurants, mais si vous voulez du bon vin ce sera avec
supplément.

A l’aéroport
de CANCUN on prendra un vol pour Mexico à bord d'un Airbus A 320 de
Mexicana aéro immatriculé en France F-OHMJ! A Mexico nous
arriverons avec un peu de retard ce qui insupporte les employés
d'Air France qui ont déjà fermé leur comptoir pour
le vol de l'un de leurs 25 Boeing 777(200 ER) à
destination de Roissy, après quelques gesticulations, on finira
par tous embarquer, 33 et 2 hommes d'affaires, l'un technicien chez
Danone, l'autre de l'industrie automobile...
Repas et nuit à bord.
Un total de 2500 km en bus
Jour
12-13 :RETOUR
Nous
emprunterons la même route qu'à l'aller à plus de
10000 m d'altitude , nous irons plus vite grâce aux vents. Le
Boeing 777 200 RE accueille 310 passagers et vole à mach 0.84
(le 747 à 0.85).
A Roissy nous prendrons un des 18 Airbus A 318 d'Air France avec 123 autres passagers volant à mach 0.79.
Nous serons copieusement
nourris avec des mets sans goût ni saveur, heureusement il y a du
beurre et un mauvais fromage mais surtout champagne et vins (sauf du
Bordeaux).
Mérignac possède maintenant des bornes
d'enregistrement automatiques... il faut pianoter avec les codes de son
billet électronique!
Ce périple
réalisé grâce aux techniques de notre monde moderne
est une prouesse aussi admirable que la construction d'une pyramide aux
siècles passés, sans sacrifices humains, puisque les
avions, les bus, sont arrivés à destination, sans
accident, après plus de 20.000 km.
Nous avons pu communiquer avec les mexicains en pensant que les indiens
doivent rêver de touristes, une bonne part de leur
"gagne-tortilla", pour devenir eux-mêmes, peut-être, un
jour touriste!
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7e
édition
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Ce sont mes
impressions mélangées à celles d'un
groupe de 32 personnes avec des images tirées d'un DVD de
2h03 (soit 364500 images).
Pour approfondir, j'ai mis des liens renvoyant vers d'autres sites,
vous pouvez compléter cette documentation, et la page existant sur ce site avec le moteur de
recherche de votre choix.
En conclusion:
c'est magnifique de tout savoir sur l'histoire des pyramides Incas et
Mayas...mais la vie d'aujourd'hui apparaît tellement
intéressante...
à suivre...
Je n'ai jamais bien aimé l'histoire, car celle-ci m'apparaît comme les histoires des vainqueurs.
Les guides racontent que pour être recensé indien au
Mexique il faut connaître un dialecte, bien évidemment il
y a peu de recensés en cette qualité.
Cependant dans la rue on voit une majorité de visages à
la peau colorée. Ce phénomène de métissage
remonte à l'époque des conquérants mais aussi au
commerce des esclaves noirs d'Afrique.
Apparemment il existe un phénomène d'apartheid pour les
postes de pouvoir, ainsi à la télé ou dans les
assemblées la majorité des postes de pouvoir sont
confiés aux visages les plus pâles.
Le SMIC ici est à 3,15 € par jour pour 55h par semaine, un
bon morceau de viande coûte 13 euros le kg, on comprend
d'ailleurs pourquoi on a mangé en abondance, riz, nouilles,
poulet, poisson.
Le problème indien et de la pauvreté se situe dans des
zones rurales et reculées ou à la
périphérie des grandes agglomérations, le
développement, l'éducation , l'emploi sont des solutions,
comme partout ailleurs. Le tourisme de masse est une aide
également, à condition que la population profite plus de
ce phénomène que les grands groupes financiers.
À OAXACA, au Chiapa où les graffitis de la révolte
ont été effacés, sur une boutique était
encore affiché le slogan "le silence est la meilleure riposte...
" mais cela jusqu'à quand? surtout lorsqu'il est imposé
par une armée omniprésente.
Participez à cette conclusion pour la 8e édition.Contact Roger Boudy, Royan le 17-05-2007
Sommaire du périple
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