Page 2 Sardaigne,
du maquis au paradis à touristes Tour
de l'île du 17 avril au 24
avril 2009
La Sardaigne est une
région autonome d'Italie dont le revenu principal est le
tourisme...
5ème jour - mardi 21 avril Bosa-Tharrros-Barumini-Cagliari 216 km 3h45
Nous
partons de bonne heure 8h30 en direction de la côte sauvage vers
Bosa pour atteindre Cagliari le soir. Nous atteignons Bosa, un village
aux maisons très colorées au bord de l'estuaire du fleuve
Temo. Le Château de Serravalle (XIIe siècle) domine
la ville.
Ancien
village de tanneurs, le tourisme devient une ressource majeure, de
vieilles dames vêtues de noir montrent leurs ouvrages en
dentelles.
Visite de l'Eglise San Pietro (IXe siècle), une des plus belles églises de
style romano-gothique de la Sardaigne et l'Eglise San Antonio (XVe siècle).
On poursuit notre route(sous un bel orage) vers Tharros à
l'extrémité de la péninsule du Sinis où
nous découvrons une ancienne Villa construite par
les Phéniciens habitée jusqu'en 1070(plus de 10000
hab.). C'est un site archéologique remarquable,
cité punique fondée au VIIIe siècle av. J.-C, puis
romaine, c'était un lieu de villégiature où il
était de bon ton d'avoir sa maison secondaire.
On distingue dans une pente douce son capitole, ses thermes, son forum,
deux colonnes jumelles ont été rajoutées par les
archéologues. La
campagne environnante est plutôt sauvage cependant on voit
quelques citronniers, orangers, figuiers, pommes de terre presqu'en
fleurs et plus loin on verra des champs d'artichauts en fin de
récolte. Nous traversons des zones humides où l'on arrive
à cultiver le riz. On finira par s'arrêter pour
déjeuner vers 14h30 à Cabras au ristorante SA Zibba, au
préalable visite de Santa Giusta, pour admirer
sa somptueuse église romane édifiée au XIIe siècle. On reprend la route pour Barumini
ville
réputée pour son plus grand complexe nuragique le Su
Nuraxi(en sarde), dont ses vestiges
remontent à l'âge de bronze. Découvert en 1950 par
l'archéologue Giovanni Lilliu. Bâti et transformé
pendant plus d'un millénaire du 16e siècle av.J.-C.
jusqu'à l'arrivée des romains au 3e siècle av.J.-C.
On distingue un donjon à 3 étages, élément
le plus ancien, renforcé par 4 tours d'angle reliées par
une muraille. Un puits profond de 20 m permettait l'approvisionnement
en eau.. Le village autour est formé de huttes de pierres avec
une pièce centrale à laquelle se rattache en
étoile 6 ou 7 autres pièces.
Ce site représente, l'expression la
plus significative, du point de vue architectural, de la civilisation nuragique
dans l'île.
Arrivée à Cagliari vers 19h30 où nous sommes
logés dans une zone commerciale de la capitale de l'île
qui compte 165000 hab.(1/6 de la population totale).
6ème jour –mercredi 22 avril Cagliari-Nora 80 km 2h30
Les
orages menacent aussi nous partons dès 8h30 pour Nora
près de l'actuelle Pula. C'est la première ville
fondée en Sardaigne, occupée par les Phéniciens au
IXe siècle av. J.c., elle représente aujourd'hui
le plus important témoignage de l'époque romaine en
Sardaigne. Visite des
fouilles comprenant l'Amphithéâtre et les mosaïques.
La guide nous montre la fonderie et même les étals de la
place du marché, les archéologues ont beaucoup
d'imagination.
On retraverse une vaste zone humide, lacs, marais salants,
occupés par plus de 12000 flamands roses qui ne migrent
plus vers l'afrique du nord.
L'après midi nous allons visiter la capitale Cagliari, ville
dotée de tous les services, presse étrangère,
Internet etc...
Le pouvoir autonome se trouve symboliquement sur la même
place(Piazza Palacio), le parlement, l'évêché , et
le siège militaire.
4 drapeaux sont nécessaires pour représenter l'autonomie
dans la dépendance. Le port est immense et son trafic
apparaît très intense.
Le musée archéologique national renferme de nombreuses pièces rares.
Malgré les prévisions météo, très règlementaires,
du colonel d'aviation de service sur la RAIuno, nous finirons notre
journée avec un bel orage méditerranéen. 7ème jour -jeudi 23 avril Cagliari-Olbia 266 km 4h30 Nous allons regagner notre lieu d'envol (Olbia) par l'intérieur. Après
21 km de route à Dolianova (du latin olea, huile et
oliviers) on visite la
merveilleuse église romane dédiée à
St Pantaléon, là les sardes expriment leur foi
exubérante le 2e dimanche de Pâques.
On atteint Mandas où la ligne Calgari Mandas inaugurée en
1888 se prolonge pour nous conduire à Sadali. Train
rénové dans les années 1993 pour la plus grande
joie des touristes, c'est un train à grandes vibrations
(T.G.V.), on voit sur le bas côté des traverses neuves et
des rails pour un bon entretien, il est vraiment tortueux. On
s'arrête entre 2 tunnels pour contempler le paysage, un
grand nombre de gardes barrières est mobilisé pour
assurer la sécurité.
Le massif du Gennargentu (son nom évoque les anciennes mines
d'argent) et le Picco de la Marmora
(1834 m.) est impressionnant, il reste encore de la neige. Ces paysages
rappellent ceux de la Corse; la Corse et la Sardaigne étaient
reliées entre elles il y a 10000 ans; le caractère de
leurs habitants sont communs par leur langage et leurs traditions, on
entend parler de vendetta etc..
Au restaurant Su Stori de Sadali on aura droit aux
spécialités charcuteries diverses et le fameux cochon de
lait. On croisera des troupeaux de moutons avec toujours quelques
noirs pour conjurer le sort, le berger se préoccupe de traire
ses brebis en plein champ mais près de la route pour
commercialiser le lait.
8ème
jour - vendredi 24 avril Olbia/France On va à l'aéroport dès 7h30, le boeing 737 (FGFUE, ce n'est pas celui de l'aller) Europe
Air Post
arrive de Paris avec 50 passagers et repart avec plus de 120 pour
Roissy à 9h30. C'est la fin d'une belle aventure avec 18 membres
de LADT3000 qui ont pu faire la connaissance de 8 autres charmants touristes.
Coulounieix 5 mai 2009
Conclusions à suivre....
On peut déjà dire que cette île a tout misé
pour l'accueil des touristes et l'agriculture devait y être
plus florissante à une époque, aujourd'hui on
s'oriente vers l'agrotourisme... plus rentable. L'Italie possède
d'autres régions plus productives.